Résumé de l'ouvrage
Voici le document qu'utilisent désormais tous les marcheurs vers Compostelle.
Venant en complément des topo-guides existants, qui assurent avec brio la partie historique et géographique du chemin de Saint-Jacques, le "miam-miam-dodo" apporte les précisions essentielles au randonneur : où dormir, où manger, et à quel prix ?
Dans un fuseau de 5 kilomètres de part et d'autre du GR 65, entre Le Puy-en-Velay et Saint-Jean-Pied-de-Port, tout a été répertorié : accueils religieux, hôtels, gîtes
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d'étape, chambres d'hôtes, campings, cafés, restaurants, postes, boulangeries, épiceries, charcuteries, pharmacies, banques, etc... Prix et conditions sont précisés, afin que le pèlerin sache exactement où il pose son sac, et qu'il ait le choix de ses hébergements, en fonction de ses convictions, de ses goûts et de l'épaisseur de sa bourse.
Dans un même esprit, un petit symbole permet au cavalier et au conducteur d'âne de préparer leur pèlerinage en fonction des nécessités de leur animal.
Ami pèlerin, bon voyage !
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Budget
Le budget nécessaire pour aller à Compostelle n'est pas élevé. Marchant à pied ou roulant à bicyclette, vous n'avez ni électricité, ni téléphone, ni gaz, ni chauffage à payer.
Restent deux choses essentielles : la nourriture et l'hébergement.Si vous fréquentez les gîtes et popotez vous-mêmes, sachez que 9 euros seront largement suffisants pour assurer la nourriture de la journée. Il est même probable qu'il vous restera un peu d'argent pour aller de temps à autre grignoter dans un petit restaurant.
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Le prix d'un gîte se situant autour de 16 euros, il vous faut ajouter cette somme pour profiter d'une douche chaude et dormir à l'abri d'un toit.
L'un dans l'autre, et sachant que la vie est encore un peu moins chère dans les campagnes espagnoles, dites-vous qu'avec une vingtaine d'euros chaque jour, vous arriverez sans mourir au bout du chemin.
N'oubliez pas également de compter le billet de retour en train, autobus ou avion.
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Les pèlerins pauvres
Certains pèlerins, ou se prétendant tels, souhaitent réaliser leur voyage comme au Moyen-âge, c'est-à-dire sans argent.
Il convient de mettre en garde ceux qui pratiquent ainsi. D'une part nous ne sommes plus au Moyen-âge, et encore beaucoup de pèlerins de cette époque avaient-ils un petit pécule à dépenser. D'autre part ce n'est pas avec des prières que vos hôtes paieront l'électricité de leur gîte ou l'école de leurs enfants.
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Si vous souhaitez vraiment imiter certains de vos aînés, alors dormez dehors et grignotez des miettes. On ne peut pas à la fois vouloir imiter les anciens, et en même temps profiter des bienfaits de notre siècle, sinon à jouer d'hypocrisie et à mettre mal à l'aise les riverains et les accueillants, qui ont beaucoup investi sur ce chemin pour en assurer la pérennité.
Si vous avez la chance d'avoir un revenu et quelques économies, alors laissez la pauvreté aux gens réellement pauvres, et qui souhaiteraient bien souvent disposer d'assez d'argent pour régler leur dû et vivre dans la dignité.
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