Tout ce qu'il faut savoir pour manger et dormir dans un fuseau de 5 km de part et d'autre du GR 653 d'Arles au col du Somport, puis le camino aragonés jusqu'à Puente la Reina, accueils religieux, hôtels, gîtes d'étape, chambres d'hôtes, campings, épiceries, boulangeries, charcuteries, pharmacies, etc...

256 pages

103 cartes

poids : 241 g

poids utile (sans l'introduction) : 200 g

23 euros frais de port inclus  

Mis à jour tous les deux ans

Conseils pour préparer son voyage ?

Le Chemin de Compostelle, simple GR ? // Quoi emporter //Les godasses et le parapluie // La propreté // L'eau potable //La courtoisie // Médor // Les distances // Quel jour partir// Prendre la route ou le chemin // Transfert des bagages ou des pèlerins // Budget // Le carnet du pèlerin ou credencial // Prix spécial pour pèlerins //Les pèlerins pauvres // L'époque

Les différents hébergements :
Monastère, presbytère, accueil à caractère religieux // Gîte d'étape ou gîte équestre // Hôtel // Chambre d'hôtes // Chambre chez l'habitant // Chambre partagée // Camping // Bivouac

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Taxe de séjour - Assurance
Ravitaillement
Conseils aux cyclistes
Conseils aux cavaliers
Conseils aux randonneurs accompagnés d'un âne
Liste du matériel de randonnée
Le camino aragonés
La réservation
La voiture d'accompagnement
Charte d'accueil et d'hébergement

Résumé de l'ouvrage

Voici le document qu'utilisent désormais tous les marcheurs vers Compostelle.

Venant en complément des topo-guides existants, qui assurent avec brio la partie historique et géographique du chemin de Saint-Jacques, le "miam-miam-dodo" apporte les précisions essentielles au randonneur : où dormir, où manger, et à quel prix ?
Dans un fuseau de 5 kilomètres de part et d'autre du GR 653, entre Arles et le col du Somport, puis entre le Somport et Puente la Reina, tout a été répertorié :

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accueils religieux, hôtels, gîtes d'étape, chambres d'hôtes, campings, cafés, restaurants, postes, boulangeries, épiceries, charcuteries, pharmacies, banques, etc... Prix et conditions sont précisés, afin que le pèlerin sache exactement où il pose son sac, et qu'il ait le choix de ses hébergements, en fonction de ses convictions, de ses goûts et de l'épaisseur de sa bourse.

Dans un même esprit, un petit symbole permet au cavalier et au conducteur d'âne de préparer leur pèlerinage en fonction des nécessités de leur animal.

Ami pèlerin, bon voyage !

Budget

Le budget nécessaire pour aller à Compostelle n'est pas élevé. Marchant à pied ou roulant à bicyclette, vous n'avez ni électricité, ni téléphone, ni gaz, ni chauffage à payer.

Restent deux choses essentielles : la nourriture et l'hébergement.Si vous fréquentez les gîtes et popotez vous-mêmes, sachez que 10 euros seront largement suffisants pour assurer la nourriture de la journée. Il est même probable qu'il vous restera un peu d'argent pour aller de temps à autre grignoter dans un petit restaurant.

 

Le prix d'un gîte se situant autour de 13 euros, il vous faut ajouter cette somme pour profiter d'une douche chaude et dormir à l'abri d'un toit.

Attention : il y a moins d'hébergements bon marché sur la Voie d'Arles que sur la Voie du Puy, surtout dans la première partie, avant Saint-Guilhem le Désert. Prévoyez le budget suffisant pour payer la chambre d'hôtes ou l'hôtel.

N'oubliez pas également de compter le billet de retour en train, autobus ou avion.

Les pèlerins pauvres

Certains pèlerins, ou se prétendant tels, souhaitent réaliser leur voyage comme au Moyen-âge, c'est-à-dire sans argent.

Il convient de mettre en garde ceux qui pratiquent ainsi. D'une part nous ne sommes plus au Moyen-âge, et encore beaucoup de pèlerins de cette époque avaient-ils un petit pécule à dépenser. D'autre part ce n'est pas avec des prières que vos hôtes paieront l'électricité de leur gîte ou l'école de leurs enfants. 

 

Si vous souhaitez vraiment imiter certains de vos aînés, alors dormez dehors et grignotez des miettes. On ne peut pas à la fois vouloir imiter les anciens, et en même temps profiter des bienfaits de notre siècle, sinon à jouer d'hypocrisie et à mettre mal à l'aise les riverains et les accueillants, qui ont beaucoup investi sur ce chemin pour en assurer la pérennité.

Si vous avez la chance d'avoir un revenu et quelques économies, alors laissez la pauvreté aux gens réellement pauvres, et qui souhaiteraient bien souvent disposer d'assez d'argent pour régler leur dû et vivre dans la dignité.

Sur la page du haut : la carte de l'itinéraire, et des symboles graphiques pour chacun des points d'hébergement et de restauration, plus les services nécessaires au marcheur : poste, banque, pharmacie, les distances entre étapes, etc... Plus un emplacement pour le tampon de la crédenciale !
Sur la page du bas, le détail : comment se rendre au gîte, le prix de la chambre d'hôtes, les jours de fermeture de la boulangerie, l'accueil des chevaux et des ânes, les langues parlées, etc...
Conclusion : d'un seul coup d'oeil, sur une portion donnée de l'itinéraire, on sait exactement où on peut aller dormir, à quel prix, et ce qu'on va pouvoir grignoter... Foi de marcheur, ça c'est du topo-guide mes enfants...