Dormir en tente sur le chemin de Compostelle
Partir sur le chemin de Compostelle est une aventure unique, choisir de la faire en tente ajoute une dimension supplémentaire de connexion avec la nature mais cela nécessite le respect de certaines règles. Les pèlerins ne peuvent pas planter leur tente n’importe où et n’importe quand.
Pourquoi camper sur le chemin de Compostelle ?
Parmi tous les moyens d’hébergement, la tente est le plus économique. Pour les jeunes pèlerins ou ceux qui ont un budget serré, c’est une option intéressante. Cela offre une certaine flexibilité. Contrairement aux hébergements, les pèlerins sont moins restreints par la disponibilité des places. Ils peuvent s’arrêter à proximité de la majorité des hébergements si une étape devient trop fatigante ou si le temps se dégrade.
Cette liberté a un inconvénient, le poids de l’équipement supplémentaire que doit transporter le campeur.
Quel matériel choisir ?
La tente
Légère, facile à monter et résistante aux intempéries. Optez pour un modèle compact qui se range facilement dans votre sac à dos.
Le matelas
Gonflable ou en mousse pour réduire le poids. Le matelas auto-gonflant est une option pratique car il se remplit d’air automatiquement lorsque l’on ouvre une valve.
Le sac de couchage
Adapté aux températures saisonnières, il doit être compact pour économiser de l’espace mais suffisamment chaud pour les nuits fraiches.
Le matériel de cuisine
Privilégiez les équipements multi-usages. Un réchaud à gaz et un jeu de gamelles suffiront pour des repas simples.
La nourriture
Prévoir des repas non-périssables comme les repas lyophilisés pour des étapes sans épiceries.
Boules quies
Indispensable pour garantir un bon sommeil et ne pas entendre les bruits de la nature et/ou des autres campeurs.
Où camper ? Quelles sont les règles ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les pèlerins ne peuvent pas planter leur tente où bon leur semble.
Les terrains de camping
De nombreux villages disposent de camping privés, municipaux ou encore à la ferme à des tarifs très accessibles : entre 6 et 12 euros par nuit et par personne. Certains proposent des repas pour les randonneurs ou disposent d’une épicerie-dépannage.
Camper près des établissements
Beaucoup de gîtes d’étapes acceptent quelques campeurs sur leurs terrains moyennent une petite participation. Ceux-ci peuvent alors accéder aux sanitaires et éventuellement aux repas.
Pour ce qui concerne le bivouac, il n’est pas autorisé partout. Par mesure de politesse, demandez l’autorisation aux riverains. Il est impératif de respecter l’environnement, la tranquillité des lieux et de laisser le terrain propre, sans trace de votre passage, en emportant tous vos déchets avec vous.
En résumé
Le principal avantage est de vivre une expérience plus immersive et solitaire. Toutefois, cela implique un sac plus lourd, une exposition aux intempéries et aux conditions météorologiques ainsi qu’un confort réduit.
C’est une option plus solitaire et plus économique mais qui nécessite cependant une préparation rigoureuse et un équipement adapté pour garantir confort et sécurité tout au long du parcours.