Comment rentrer de Santiago après votre randonnée sur le chemin de Compostelle ?
Avant toute chose, prenons le temps de vous féliciter, prenez le temps de vous féliciter. Ça y est, vous y êtes, vous l’avez fait. Bravo à vous et bienvenue dans la communauté des pèlerins de Saint-Jacques ! Après cette aventure riche en émotion, on n’a pas envie de quitter cette parenthèse temporelle ni de penser au retour à la maison… Toutefois, la réalité reviendra tôt ou tard. C’est pour cette raison que cette page a été conçue, elle vous informe sur les différentes manières de rentrer au bercail.
Conseils, solutions, bonnes adresses… le retour depuis Compostelle n’aura plus de secret pour vous.
L'arrivée à Santiago
Une fois arrivé(e) à Santiago, trois options s’offrent à vous :
- Soit vous restez quelques jours sur place pour prendre le temps de découvrir la ville
- Soit vous continuez le chemin jusqu’au cap Finisterre
- Soit vous revenez directement à votre point de départ
Quelque soit votre programme, il vous faudra sans doute revenir à domicile un jour ou l’autre. Nous vous conseillons donc de vous renseigner sur le retour et les éventuelles réservations à poser ; qu’il s’agisse des transports ou des hébergements. Sur place, l’office de tourisme de Santiago se fera un plaisir de vous donner les informations nécessaires sur le moyen que vous aurez choisi.
NB : Pour certaines options, notamment l’avion, il est prudent de réserver avant son départ, sauf si vous n’avez pas peur de payer le prix fort.
Les différents moyens de locomotion pour le chemin retour
Faire appel à des taxis ou entreprises spécialisées
Transfert véhicule : Quelques transporteurs offrent aussi un service inédit, qui est de transférer le véhicule des pèlerins, depuis le point où ils sont partis jusqu’à l’endroit où ils vont terminer leur périple, à la date souhaitée.
Le retour chez soi
L'envie de repartir
C’est un sentiment récurrent chez les pèlerins. Ils gardent un tel souvenir de leur beau et long voyage, qu’ils ont une seule idée : reprendre le chemin, celui qu’ils ont fait, ou bien une autre voie de Compostelle. Un seul but les anime, remettre le sac sur le dos et marcher de nouveau en plein soleil des jours entiers, sans autre souci que le temps qui passe, rencontrer d’autres pèlerins, errer chaque jour jusqu’à la prochaine étape, éventuellement pousser de nouveau jusqu’à Compostelle, retrouver les sensations du premier pèlerinage… On trouve ainsi des pèlerins qui en sont à leur dixième voyage, et qui ne sauront jamais s’arrêter, sauf si la santé faiblit. Ils ont la peau burinée des vieux explorateurs, les yeux plein d’étoiles et la tête remplie de souvenirs.
La plupart disent que la seconde arrivée à Compostelle n’a pas a la même saveur que la première fois. Mais c’est le chemin qui est important, plus que le but lui-même. Et cette longue errance en pleine nature, la découverte chaque jour renouvelée de paysages inconnus, la rencontre permanente avec des pèlerins venus du monde entier, la rusticité de l’existence du marcheur, tout cela leur apporte un bonheur simple qui remplit leur cœur et leur vie.
