À la découverte du chemin de Compostelle : la Via Podiensis...
Le commencement d’une grande aventure
Dimanche 10 avril. C’est l’heure du grand départ. Je suis sur le quai de la gare des Sables d’Olonne direction Pomps sur la Via Podiensis. Chaussures de rando aux pieds, sac de 8,5kg sur le dos, sans oublier le symbole des pèlerins, la coquille de Saint Jacques, reconnaissable par tous et accrochée sur le sac. Tous mes gîtes sont réservés, mes étapes calculées.
Partir sur le chemin de Compostelle pour moi c’était partir vers l’inconnu. Malgré plusieurs jours de préparation physique, d’étude de l’itinéraire, et d’organisation du sac à dos, je ne savais pas encore réellement dans quelle aventure je m’embarquais. J’étais bien loin de m’imaginer tout ce que le chemin de Compostelle m’apporterait personnellement, humainement, professionnellement. À ce moment-là sur le quai de gare, il y a de l’impatience, de l’excitation, un peu d’appréhension.
Avant de rejoindre le Puy-en-Velay, point de départ de mon pèlerinage en solitaire, je rejoins un groupe de collégiens pour cheminer avec eux entre Pomps et Navarrenx dans les Pyrénées Atlantiques durant 3 jours. Mais ce que je vous conte aujourd’hui, démarre après cela, à la cathédrale du Puy, le 14 avril 2022.
Jour 1
Le Puy-en-Velay à
Saint-Privat-d'Allier - 25,8 km
6h00 – Je me réveille au Puy-en-Velay, dans ma chambre de l’accueil Saint-Georges. Mon arrivée au gîte hier soir m’a déjà permis de faire quelques belles rencontres. À ce moment-là, je ne le réalise pas encore, mais les personnes avec qui j’ai soupé me suivrons chaque jour tout au long de notre parcours sur la voie du Puy. Un petit-déjeuner, le temps de refaire mon sac et je file à la cathédrale du Puy pour la bénédiction des pèlerins. On m’a dit que c’était une étape indispensable à ne pas rater lorsque l’on part cheminer du Puy en Velay.
8h00 – La bénédiction des pèlerins est terminée. Une centaine de personnes est venue assister à cette tradition avec moi. Nous sommes tous d’horizons différents, mais nous empruntons tous le même chemin aujourd’hui. Une porte dissimulée au sol de la cathédrale s’ouvre devant nous, nous invitant à descendre les escaliers pour retrouver le centre-ville. C’est donc par les entrailles de la cathédrale que démarre notre chemin.
14h30 – Me voila arrivée à mon village étape du jour, Saint-Privat d’Allier. Je pensais arriver plus tard que cela. J’ai cheminé seule aujourd’hui, même si j’ai croisé quelques personnes du gîte de la veille sur le chemin. J’ai découvert les paysages d’une région qui m’était jusqu’alors inconnue. Le temps est au beau fixe, profitons en. Après avoir posé mes affaires au gîte de la Cabourne, j’explore le village puis me pose en terrasse de son unique bar, et retrouve ainsi quelques pèlerins pour échanger nos impressions sur cette première journée de marche. Ces 25 premiers kilomètres (plutôt 30 si on compte les pas jusqu’à la cathédrale du Puy, la visite de Saint-Privat…) n’ont pas plu à mes pieds, je vois déjà apparaître des ampoules qui me feront vivre un enfer jusqu’à la fin de mon séjour sur la Via Podiensis. Le contact humain est si facile ici, chacun se met à échanger avec tout le monde, on rit de nos mésaventures et on s’extasie de ce premier jour d’aventure. Un sentiment de liberté et de sérénitude nous envahit tous.
19h00 – C’est l’heure du dîner. Je rencontre d’autres pèlerins que je n’avais pas encore croisé, j’en retrouve d’autres du gîte précédent, et notamment Patrick, ma première rencontre sur le chemin. Un grand gaillard venant de la Savoie, qui vit au jour le jour sur le chemin. Il ne s’arrête que lorsqu’il est fatigué, et réserve son gîte du soir à la dernière minute en fonction des avis des copains du chemin. Nous sommes au pays de la lentille, c’est donc la star de la table ce soir. Je me couche tôt ce soir, pressée de redémarrer mon chemin le lendemain matin.
Jour 2
Saint-Privat-d'Allier à Saugues - 19km
8h30 – Il est temps de remercier mon hôte et de repartir sur la route. Le début de journée s’avère difficile. Mes pieds me font terriblement souffrir malgré des soins prodigués la veille. Parce que chacun fait son chemin comme il l’entend et surtout comme il le peut, je décide alors de raccourcir mon étape du jour et d’avancer jusqu’à Monistrol d’Allier en stop, sur conseil de la gérante du gîte. Il paraît que la descente de Rochegude ne fait pas de cadeau quand on a comme moi, 4 ampoules à chaque pied. Je n’ai jamais fait de stop de ma vie. J’appréhende un peu. Après 5mn d’attente, je vois une voiture s’approcher. Je lève alors mon pouce, et la voiture s’arrête immédiatement. C’est la pharmacienne de Saugues. Bingo ! Elle accepte de m’emmener à Monistrol, et me propose même de m’amener directement à Saugues pour reposer mes pieds. Je la remercie mais je descends à Monistrol, bien décidée à marcher tout de même les 12km restants.
9h00 – Ça y est. J’ai réussi à retrouver le balisage du GR®65 pour poursuivre mon étape. Je démarre par une longue montée en altitude, entourée de roches. Sur le chemin, je tombe nez à nez avec la chapelle de la Madeleine, une magnifique bâtisse nichée au creux de la roche.
15h12 – Je m’arrête dans le petit hameau de Rognac, quelques kilomètres avant Saugues pour enlever mes chaussures et reposer un instant mes pieds meurtris. C’est à ce moment-là que je croise la route d’un groupe de vendéennes dont j’avais entendu parler déjà hier soir. Etant moi-même vendéenne, c’est tout naturellement que nous commençons à discuter. « Allez suis-nous, fais donc un bout de chemin avec nous ! » me lancent-elles. Heureuse de trouver ces 6 jeunes femmes sur ma route, je m’empresse de remettre mes chaussures pour les suivre. Mais au bout de 2km, je m’aperçois que j’ai laissé mon téléphone à l’arrêt de bus auquel je m’étais arrêtée. Une des filles appelle mon numéro et c’est un pèlerin belge qui décroche. Il n’a fallu qu’une vingtaine de minutes pour que ce pèlerin me retrouve sur le chemin pour me rendre mon téléphone.
Ce jour-là je resterai marquée par la solidarité présente sur le chemin et par la communication qui s’opère entre tous les pèlerins. Tout le monde sur le chemin a eu vent de cette histoire, grâce au bouche à oreille. J’ai bien évidemment payé une bière à ce généreux pèlerin belge une fois tous deux arrivés à Saugues. Je ne vous cache pas que la descente pour arriver au village de Saugues a été douloureuse.
20h35 – Le soleil se couche doucement sur le centre de la Margeride où je dors ce soir. La douche chaude fait du bien. Je partage ma chambre avec une jeune infirmière qui voyage seule, comme moi.
Jour 3
Saugues à Le Sauvage - 19,5 km
8h15 – Ce matin encore je choisis de raccourcir mon étape. J’accompagne Aurélie, rencontrée sur le chemin, qui a fait appel à la Malle Postale suite à une tendinite, elle ne peut pas marcher aujourd’hui. Je demande au service de me déposer à quelques kilomètres de Saugues, au Falzet.
8h37 – Il y a du brouillard. C’est cette brume matinale propre aux paysages montagneux, avec cet air frais de nature qui remplit vos poumons. Je démarre mon chemin avec de l’avance par rapport à mes camarades du chemin, puisque j’ai avancé les premiers kilomètres en voiture. J’ai le chemin pour moi seule à ce moment là.
11h22 – Le ciel est bleu, je rencontre deux Canadiennes sur ma route. Je traverse une forêt d’immenses sapins entrecoupés de ruisseaux. Que c’est beau. Et idéal à cette heure de la journée pour éviter la chaleur. Puis me voilà arrivée sur un plateau, du haut duquel j’aperçois au loin mon gîte d’étape de ce soir. Il s’agit d’une immense ferme fortifiée, le domaine du Sauvage. Elle est perdue au milieu de la végétation, sans aucune autre habitation autour. Même si la distance qui me sépare du gîte paraît insignifiante, avec mes douloureuses ampoules, j’arriverai là-bas une heure plus tard.
14h49 – Une fois restaurée à l’auberge de la ferme, je profite du soleil et du dortoir vide pour me reposer. Ce qui est drôle sur le chemin, c’est que l’on retrouve toujours les mêmes personnes au fur et à mesure que la journée avance. Certains marchent vite, d’autres prennent leur temps. Certains s’arrêtent au Sauvage comme moi. D’autres continuent jusqu’à Saint-Alban, une douzaine de kilomètres plus loin. Cependant, on se retrouve toujours à un moment donné, pour échanger quelques mots, quelques rires.
19h00 – L’heure du repas. L’auberge du gîte fait salle comble, les pèlerins partagent ce soir des produits de la ferme et des spécialités locales comme la coupétade. L’ambiance est là, le gérant du gîte nous enseigne l’histoire millénaire de l’établissement mythique où nous nous trouvons. La fatigue se fait sentir malgré tout. Ces 3 jours de marche commencent à marquer tous les pèlerins partis du Puy. Des petites douleurs musculaires apparaissent de manière ponctuelle. Je comprends mieux d’où vient le nom des guides Miam Miam Dodo. En dehors de la marche tout au long de la journée, les seules choses importantes sur le chemin sont la faim, et la fatigue. Ce rythme simple, régulier, c’est ce retour à l’essentiel qui fait tant de bien sur ce séjour.
Jour 4
Le Sauvage à Aumont-Aubrac
- 28,3 km
9h45 – Aujourd’hui, nous passons la frontière de la Haute-Loire pour arriver en Lozère. On observe le paysage changer au fil des kilomètres, pour s’enfoncer véritablement dans l’Aubrac. Sur le chemin, la Chapelle Saint Roch aux environs de Lajo nous offre une pause splendide.
12h12 – Avec ma camarade de marche du jour, Christelle, nous décidons de nous offrir une halte dans un petit bistrot dans le centre-ville de Saint-Alban de Limagnole. Le chemin est jonché d’arbres et de champs de verdure.
15h04 – Arrivée à Aumont-Aubrac, la ferme du Barry où je dors ce soir se trouve à un endroit stratégique : c’est l’un des premiers gîtes du village et il se trouve pile sur le GR®65. De ce fait, nous savons que nous allons pouvoir observer l’arrivée progressive de tous nos camarades de chemin et ainsi tous nous retrouver. Deux évènements m’animent particulièrement ce soir, j’ai hâte…
19h05 – Ça y est, j’ai retrouvé mon collègue Tristan, qui me rejoint dans ma folle aventure jacquaire ! C’est l’heure du dîner, et arrive alors ce que j’attendais depuis maintenant plusieurs jours : une énorme casserole d’Aligot traditionnel s’invite à notre table. Que c’est bon ! Rien que pour cela, je reviendrai dans cette magnifique région. La quantité est généreuse, cela promet une belle nuit avant d’entamer la prochaine étape : Nasbinals…
Jour 5
Aumont-Aubrac à Nasbinals
- 27,1 km
6h30 – Premier réveil avec mon nouveau coéquipier. C’est le cinquième jour où je me lève toujours aussi tôt, et ma seule hâte est de reprendre le chemin. Parcourir tous ces kilomètres en profitant du paysage, en ne se retournant pas. Le chemin fait toujours aller de l’avant, on passe d’étape en étape, nous sommes des gens de passage avec tous au fond de nous une quête personnelle. On profite de ce temps à nous.
12h00 – Pause déj’. C’est aussi l’occasion pour mon binôme de faire quelques images au drone du paysage. Le plateau de l’Aubrac, même s’il n’est pas si plat qu’il n’y parait, est majestueux. Tristan a fait son baptême, il connaît à son tour l’apparition des ampoules et les difficultés qui vont avec. Mais on ne lâche rien, et l’on persiste !
17h11 – Nous arrivons enfin à Nasbinals au gîte de la Grappière. Cette étape a été corsée pour nous, car beaucoup de distance dans cette étape et quelques dénivelés. Les ampoules nous mènent la vie dure. On l’avoue, on a fini les 3 derniers kilomètres en faisant du stop. Merci au gentil monsieur du village précédant Nasbinals de nous avoir accompagné. On retrouve comme chaque soir nos amis du chemin autour d’une bière pour se féliciter des efforts fournis aujourd’hui et prendre notre dose de bonne humeur.
22h08 – C’est le moment pour Tristan de faire le point sur ses ampoules du jour et essayer de limiter les dégâts. Quel fou rire en découvrant ses pieds. Le pauvre arborait une ampoule de la taille d’une balle de ping pong. Après le dîner, dans le dortoir commun, c’est toujours un moment qui fait du bien, on retrouve un matelas douillet, on panse ses plaies, on masse ses pieds et ses jambes, on prend le temps de s’occuper un peu de soi. Et puis il y a toujours les autres pour nous faire sourire.
Jour 6
Nasbinals à Saint-Chély d'Aubrac - 16,5 km
7h15 – 6ème réveil sur le chemin de Compostelle du GR®65. Quel pied ! Nous quittons aujourd’hui Nasbinals pour rejoindre le village de Saint-Chély d’Aubrac.
12h01 – La montée ce matin en sortant de Nasbinals a été dure. Comme nous avait prévenu Marjorie, notre hôte de la veille, « c’est une très belle étape mais celle-ci, elle se mérite ». Et on comprend pourquoi ! Ça grimpe jusqu’au village d’Aubrac sur 9km. Tristan et moi sommes actuellement posés devant la fameuse Croix de Bois qui domine l’Aubrac sur le chemin, à environ 1300m d’altitude. La suite : une longue montée nous attend pour redescendre jusqu’à 800m d’altitude à Saint-Chély.
15h32 – Cet après-midi sur le chemin, plusieurs rencontres animalières. Le printemps pointe encore timidement le bout de son nez sur l’Aubrac, les rencontres de ce type sont donc rarissimes !
16h09 – Les jours se suivent et ne se ressemblent pas – sauf pour ce qui est du moment convivialité à l’issue de la marche ! On apprécie toujours grandement de reposer ses jambes, avec, disons le, une petite bière de fin de journée partagée avec tous les copains du chemin.
21h53 – L’heure est au lâcher prise ce soir… Tristan et moi partageons une chambre et nous faisons le point sur nos ampoules respectives. Que de fous rires sur nos pieds qui ne ressemblent, on peut se le dire, plus à rien. Il est tout de même temps de dormir, il s’agit d’être en forme pour la dernière journée qui s’annonce pluvieuse !
Jour 7 - Dernier jour
Saint-Chély d'Aubrac à Espalion - 22,3 km
7h12 – Ça y est. C’est le dernier matin sur le chemin. L’aventure se termine à Espalion, notre dernière étape. Il est temps de se mettre en route pour cette ultime randonnée.
11h00 – Tristan et moi arrivons à Saint-Côme d’Olt. Coup de coeur pour ce petit village occitan typique. Nous visitons le village à la recherche d’un spot pour manger nos sandwichs jambon-beurre et tombons sur la place de la mairie qui offre une architecture vraiment chouette qui nous donnerait presque envie de quitter notre Vendée pour déménager ici. Nous serions bien restés plus longtemps, mais il faut avancer si nous voulons arriver assez tôt à Espalion. Deux chemins s’offrent à nous : nous pouvons passer « par le bas » en longeant la rive du Lot, ou bien passer « par le haut » qui promet pas mal de dénivelé mais une belle vue à l’arrivée. Ni une ni deux, sur conseil des pèlerins, nous choisissons le challenge en passant par le haut. Le ciel menace, mais pour l’instant pas de pluie.
14h37 – Nous sommes tout en haut ! Quelle vue ! Après avoir dépassé un immense cratère, nous arrivons à la Vierge de Vernus. Celle-ci nous offre un point de vue inoubliable sur Saint-Côme d’Olt ET Espalion. Le parcours est assez physique pour en arriver là, mais le jeu en vaut la chandelle. Seul point noir : c’est ce moment là que choisit l’orage pour éclater.
16h38 – En partant de la Vierge il ne nous restait a priori que 2,4km pour atteindre Espalion. Nous sommes actuellement dans la forêt et nous n’en voyons pas le bout. L’orage ne nous fait pas de cadeau : on se prend la saucée de notre vie. Heureusement qu’on a les capes de pluies et les protèges-sacs. Nos pieds souffrent dans les cailloux et la boue dans une descente abrupte et qui nous semble infinie. Mais malgré ces aléas du chemin, la bonne humeur est toujours présente et nous rions, seuls au monde sous la pluie.
17h09 – Enfin, nous y sommes. Les derniers kilomètres jusqu’au gîte ont été compliqués, surtout avec nos ampoules. Mais c’est heureux que nous changeons de chaussures, posons nos sacs et repartons à la découverte du village.
19h05 – Notre hôte du soir, Florian du gîte la Halte Saint-Jacques, nous contamine tous par sa bonne humeur et son sourire. Quelle soirée incroyable nous avons vécu ! Florian nous joue de l’accordéon pendant que nous mangeons notre soupe, puis nous partageons des histoires avec toute la tablée.
C’est une belle fin de chemin pour Tristan et moi, nous repartirons demain en Vendée avec des souvenirs pleins la tête. J’ai pu traverser une variété de paysages tous plus beaux les uns que les autres depuis mon départ du Puy-en-Velay. Que de belles rencontres aussi…. Elles resteront gravés dans ma mémoire et chacun m’a apporté quelque chose sur le chemin et dans ma vie personnelle. J’ai compris en faisant le chemin, que tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas comprendre. La bienveillance, l’entraide, le partage, sont les principales valeurs que l’on retrouve en faisant le chemin de Compostelle. À vous qui lisez ceci, si vous hésitez encore à partir, n’hésitez plus, vraiment. Toutes les craintes que l’on peut avoir avant le départ s’envolent dès le premier jour de marche. Si j’avais un seul conseil à donner, c’est de bien faire attention à ses pieds en amont de la rando et les premiers jours. Ce n’est pas valable pour tout le monde bien sûr, mais dans mon cas je pense avoir réalisé des étapes un peu trop ambitieuse dès le début. Si j’avais commencé plus doucement, peut-être aurais-je évité ces quelques ampoules dont je vous parle sur mon chemin. Question sac à dos, ne vous embarrassez pas de mille et une choses. Car le chemin, c’est aussi le retour à la simplicité. On se concentre sur l’essentiel : marcher, manger, dormir. Et ça fait un bien fou. En tout cas telle a été ma vision des choses sur le chemin. Je le recommande à tous, c’est l’expérience d’une vie, et je sais que je repartirai dès que je le pourrai.
Apolline
Merci pour ce merveilleux partage. Les journées, les soirées décrites correspondent à nos souvenirs 😃 la bienveillance, la solidarité, la joie , les rires sont les éléments qui forment le Chemin.
Avec mon groupe de pèlerins retraités, nous avons fait Le Puy en Velay / Roncevaux en 2021 et repartons le 15 mai pour Roncevaux / St Jacques -Fisterra. Pour 5 semaines.
Merci pour ce beau parcours!
Ça me donne envie de repartir!
Comme vous l’avez fait remarqué, nous sommes tous capable de nous retrouver sur Le Chemin pour nous en imprègner,ne serait-ce que quelques jours .C’est le 1er pas qui coûte …
A bientôt sur Le Chemin ! Maryse
Merci pour ce document mais il se pose en Espagne le problème de la surfréquentation du chemin qui oblige maintenant à réserver en téléphonant mais les ‘albergues’ ne répondent plus car sursaturées.Ce qui n’était pas le cas avant le covid ou il n’y avait pas besoin de réserver.J’ai fais Pampelune Burgos en mai 2022 cette année et c’était blindé de monde.